Cari compagni e compagne, amici e amiche
Venerdì 12 maggio alle ore 14h sono convocato al tribunale di
grande istanza
di ST Nazaire, per essere indagato. Una denuncia per diffamazione e'
stata
fatta dai Cantieri Navali di ST Nazaire per avere pubblicato un
comunicato
ufficiale del sindacato francese CGT su il nostro sito, per piu' d'info
leggere
qui:
Vi allego un altro articolo dove troverete la lista dei siti che
hanno
pubblicato l'informazione, come potete vedere pochissimi siti
italiani...
Se avete pubblicato un articolo comunicatelo, grazie.
VI INVITO A FIRMARE LA PETIZIONE PUBBLICATA QUI:
per un sostegno finanziario, visto che ci saranno delle spese per la
difesa:
Vi ringrazio
da Parigi
Roberto Ferrario
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d’expression
Vendredi 12 mai 2006 à 14H ,
Bellaciao est convoqué par un juge d’instruction au Tribunal de
Grande Instance
de Saint Nazaire, en vue d’une éventuelle mise en examen.
Une plainte pour diffamation a
été déposée par les "Chantiers Nava de St
Nazaire" suite à la
publication sur le site du collectif Bellaciao du communiqué de
l’USM-CGT du 16
septembre 2005 intitulé "Flibusterie des temps modernes" et
consultable
La flibusterie des temps modernes
de USM-CGT (ST Nazaire)
Après le conflit des travailleurs
polonais de la société KLIPER en
juillet/août, un nouvel épisode d’esclavage moderne
éclate sur le s=
ite naval.
Treize salariés polonais de la
société KOR-PA, basée à SZCZECIN
(Pologne) ont engagé ce matin une grève totale pour
revendiquer le
respect de leurs droits.
Cette entreprise polonaise est
sous-traitante de la société TECHNICA
MARINE (1er rang). Ces salariés polonais travaillent
également pour la
société DOS, présente aussi sur le site et
dirigée par les mêmes
patrons de TECNICHA MARINE.
Les salariés polonais ont fait
appel à la CGT pour exiger :
- le paiement d’une partie des
salaires (juillet, août)
- le paiement des heures de trajet aller/retour des voyages
détente le remboursement de sommes
défalquées sur leur salaire lors de ces voyages le
paiement de la majoration des heures supplémentaires (ils
effectuent un volume d’heures mensuel qui varie entre 220 et 245
heures.)
- le versement des indemnités de déplacement
prévues dans la Convention Collective de la Métallurgie
française
- le droit au Congés Payés
- la remise de bulletins de salaire
- la continuité de leur contrat de travail
Ils dénoncent également :
- la menace de renvoi au pays en cas de revendication
- le badgeage frauduleux qu’ils sont forcés de faire chaque jour
pour
valider une « pause casse-croûte de deux heures »
inexistante
- le paiement d’une partie des salaires en liquide. Ceci s’appelle du
« travail au noir ».
- l’évacuation du site et rapatriement «
précipité »en Pologne, le 11
août dernier, d’un salarié victime d’un accident du
travail grave et la
non couverture sociale de celui-ci.
Une partie des salariés sont
arrivés en novembre 2004 et ont travaill é
sur le site sans contrat de travail ni bulletin de salaire.
En février 2005, suite à un
début
de mouvement ils ont exigé lors d‘un
voyage « détente » en Pologne, le contrat de travail
et le paiement des
salaires. Le contrat a été fait mais comme date de
début « Février ».
Les salaires ont été payés en liquide.
Le salaire de base est de 1.200
euros brut pour des horaires qui
varient entre 220 et 245 heures/mois. Le taux horaire est pour la
grande majorité de 9 euros.
Une partie du salaire (880 euros)
est viré sur leur compte en Pologne.
Le reste, une partie des heures
sup’s qu’ils ont effectué, ils le
perçoivent en liquide. Jamais la totalité. Les heures ne
sont jamais
majorées à 25% et 50%.
Le 11 août un salarié polonais
se
fracture une jambe sur son lieu de
travail (paquebot MSC Musica).
Il est évacué clandestinement
par
le chef de chantier de la boîte sans
passer par l’infirmerie. Cet accident ne figure pas sur le registre.
Il est transporté par le chef aux
Urgences où il est plâtré. Le chef
règle les soins en espèces.
Quelques jours après il est
évacué sur l’Allemagne où il sera opéré.
A aucun moment il n’a
bénéficié
de couverture sociale puisque pas de déclaration.
Ces faits ne sont que les
premiers éléments qui ressortent de ces
premiers jours de grève.
Ce nouveau scandale, met une
nouvelle fois en exergue la flibusterie
organisée par ALSTOM MARINE sur ce site. Les pouvoirs publics
ont
l’obligation de mettre les donneurs d’ordres face à leurs
responsabilités et de mettre fin au banditisme patronal.
Le manque de volonté affiché
par
l’Etat pour interdire ces pratiques
confirme que le « patriotisme économique »
prôné par le 1er Ministre
n’a pour seul but que celui de donner carte blanche aux entreprises.
La CGT condamne tout moyen visant
à opposer les uns aux autres les
travailleurs de l’Union européenne au nom de la
compétitivité des entreprises.
La CGT condamne tous les actes
mafieux perpétrés sur le site des
Chantiers de l’Atlantique et responsabilise le principal donneur
d’ordre ALSTOM MARINE de cet état de non-droit.
La CGT exige que dans le cadre
des passations de marché soit intégrée
des clauses de sauvegarde qui
renforcent la protection juridique des
salariés :
- Les donneurs d’ordres, en cas
de défaillance du sous-traitant,
doivent prendre en charge le paiement des rémunérations,
des
cotisations sociales et des contrats de travail.
- Les organisations syndicales doivent disposer d’un droit de regard
sur les passations de marché afin de faire obstacle à
toute dérive.
- L’interdiction de la sous-traitance en cascade
Plusieurs rapports de la DILTI
(Délégation Interministérielle de Lutte
contre le Travail Illégal) et de l’IGAS (Inspection
Générale des
Affaires Sociales) dénoncent les pratiques frauduleuses des
donneurs
d’ordres qui consistent à faire baisser les coûts de
production en
détournant les lois sociales et à fragiliser la
protection sociale en
omettant de verser les cotisations obligatoires.
L’IGAS et la DILTI préconisent
une réforme du droit commercial en
exigeant l’insertion de critères sociaux dans les contrats
commerciaux.
De : USM-CGT (ST Nazaire)
vendredi 16 septembre 2005